Il est inquiétant de voir dans les nouvelles le degré de pollution qu’il y a actuellement sur la planète et comment cela affecte notre système de vie. Les phénomènes météorologiques frappent de plus en plus fort et détruisent tout sur leur passage. Dans ce contexte, les secteurs productifs des quatre coins du monde ont manifesté leurs préoccupations et promu de multiples projets pour la protection de l’environnement.
L’un des secteurs qui a fait de grands progrès est celui des transports. Celui-ci a un poids considérable dans le domaine du développement durable en raison des pressions environnementales, des effets sociaux et économiques qui y sont associés et des relations qu’il a avec d’autres secteurs. Sur le plan environnemental, est centrée sur une gestion durable des ressources naturelles, cherchant à consolider une stratégie de conservation et de développement qui permette de diminuer les conflits que cette dualité produit.
Par le passé, le secteur des transports a suscité des préoccupations particulières en raison des impacts qu’il génère dans l’écosystème, mais à mesure que divers plans ont été mis en œuvre, les changements ont été tangibles, bien qu’il reste beaucoup à faire.
Progrès dans la modernisation du parc de véhicules dans l’industrie du transport de marchandises
L’optimisation de la consommation d’énergie permet de limiter et de réduire les impacts économiques, sociaux et environnementaux générés par sa production et sa consommation, un montant non négligeable dans le cas des transports.
Les incidences du secteur des transports sur l’environnement sont normalement perçues comme négatives, mais les transports ont également des effets positifs, qu’ils ont obtenus en appliquant de bonnes pratiques environnementales visant à réduire les émissions polluantes.
Une grande réalisation technologique et environnementale sont les chariots électriques. Leurs avantages sont l’autonomie, c’est-à-dire la distance qui peut être parcourue avec chaque chargement (certains peuvent parcourir jusqu’à 6 500 kilomètres sans avoir à se recharger), ce qui ne produit pas de gaz à effet de serre et réduit les coûts: 20 % de moins lors du remplissage du réservoir. En plus de réduire considérablement les émissions nocives sur les routes, les camions électriques sont plus sûrs.
L’entreprise de camions hybrides Nikola Motor Company a présenté sa gamme de produits zéro émission en Arizona avec une démonstration de semi-remorques fonctionnant à l’hydrogène et à l’électricité, un mode de transport qui fait concurrence au camion électrique Tesla. Ces véhicules ont un poids brut de 7,5 tonnes et une capacité de charge de 4 tonnes, sont 100 % électriques, avec des batteries au lithium et une autonomie d’environ 180 kilomètres en conditions normales d’utilisation dans les processus de distribution urbaine, selon les tests effectués.
La transformation du parc de camions en véhicules électriques et à hydrogène à partir de moteurs diesel pourrait réduire la consommation de pétrole jusqu’à 11 milliards de barils d’ici 2050, soit plus de deux ans d’importations. L’industrie automobile est en pleine mutation et tend vers des véhicules électriques respectueux de l’environnement, ce que confirment les graphiques de vente.
D’autres vedettes qui font progresser le transport électrique sont le Volvo FL Electric (300 km), le camion espagnol Irizar IE Truck, qui offre une capacité de charge de 18 tonnes, et les propositions lancées par d’autres constructeurs, tels que Man, Toyota, BYD et Cummins.
Tesla, leader des véhicules électriques hautes performances, est déjà en tête avec sa Semi: elle arrivera en 2020 et promet des chiffres irréalisables pour les camions actuels : de 0 à 100 en 5 secondes sans remorque (contre 15 pour un modèle diesel), 800 kilomètres d’autonomie et 1,25 kWh/km de consommation. Lors de l’annonce du Tesla Semi en 2017, la marque annonçait que son camion électrique serait capable de transporter un peu plus de 36 tonnes de poids et offrirait une autonomie de 480 km à 800 km par charge, selon les versions (la première coûterait 150 000 dollars et la seconde, 180 000 dollars).
Pour Jonas Odermalm, responsable de la stratégie véhicules utilitaires moyens chez Volvo Trucks, la technologie et les connaissances de l’entreprise suédoise dans le domaine de l’électromobilité sont basées sur des solutions commerciales éprouvées déjà utilisées dans les bus électriques Volvo et des solutions introduites dans les camions hybrides Volvo depuis 2010.
Il ne fait aucun doute que l’utilisation de véhicules électriques est la meilleure option pour éviter la pollution de l’air; à long terme, ces véhicules nous permettront d’avoir de meilleures conditions environnementales en ne dépendant plus de l’exploitation pétrolière. Mais nous devons dire clairement qu’il ne s’agit là que d’un des nombreux facteurs que le secteur des transports met en œuvre pour atténuer les dommages causés à l’environnement, et que les économies de collaboration qui ont été mises en œuvre sur des plates-formes telles que Tesgo, qui permettent le contact entre les transporteurs et les clients, en sont un autre.
Les chauffeurs de camions de marchandises optimisent les espaces vides dans les véhicules pendant leurs trajets; si un client a besoin d’envoyer un article qui rentre dans l’espace libre du camion et coïncide avec l’itinéraire du transporteur, il optimise son trajet, ce qui permet des économies qui atteignent les chauffeurs et les clients; en outre, en réduisant le nombre de trajets, la pollution est moindre et le temps gagné.